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 Présentation de Gerwald [terminé]

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3 participants
AuteurMessage
Gerwald Wargsson
Bogari du forum
Gerwald Wargsson


Membre : Coffee
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Svaedi d'origine: Norðrið
Héritage: Mutations
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Présentation de Gerwald [terminé] Empty
MessageSujet: Présentation de Gerwald [terminé]   Présentation de Gerwald [terminé] EmptyDim 12 Fév - 16:46


Fiche de présentation du Voyageur


AVATAR :


Présentation de Gerwald [terminé] 15-22

Identité
Prénom : Gerwald  
Nom : Wargsson  
Surnom : La Bête (si quelqu'un ose le surnommer Gégé il se retrouvera avec une tarte aux griffes dans le faciès)  
Âge : 33 ans
Métier : Renégat (euphémisme pour "il vit dans les bois comme un malpropre")
Svæði d'origine : Norðrið
Héritage : Mutations (elles lui donnent des caractéristiques de loups, mais ce n'est pas un lycanthrope)

Votre avatar ? : Le dessin est de moi. Non, ce n'est pas Mahyar en mode berserk.


Description physique
Yeux : Ambrées, comme ceux d'un loup noir.
Cheveux : Noirs, en bataille, lui descendant des épaules jusqu'au pectoraux et aux omoplates. Et il a aussi un bouc, fourni et négligé comme le reste de son apparence.
Taille : 1, 85 mètres, mais il se tient toujours voûté ce qui lui donne l'air plus petit.
Poids : 75kg environ.
Particularité : Gerwald à un corps maigre mais musculeux couvert de cicatrices en tous genres, allant de profondes entailles aux brûlures. Aussi, certaines de ses mutations sont permanentes et lui donnent certaines caractéristiques de lupins comme de longs doigts griffus, de la fourrure sur les bras et les jambes, des pieds anormalement longs et terminés par des griffes et des crocs placés assez aléatoirement dans sa mâchoire, au milieu de dents plus complètements humaines. Il a aussi des oreilles pointues et plus longues que la normale et des yeux de loup. Et puis il sent le fauve et il a une haleine de chacal.
Tenue vestimentaire : Gerwald n'est pas du genre à porter plus de vêtements que nécessaire, le froid ne le gêne pas plus que cela en temps normal, même le froid glacial du Norðrið. Les mutations et la fourrure ça aide pas mal à supporter le froid après tout. Généralement il est torse nu, avec un pantalon de peau grossier retenu par une grosse ceinture de cuir. Les chaussures ne font pas bien long feu avec lui à cause de ses pieds griffus. Enfin, il porte aussi une cape de fourrure qu'il a confectionné lui-même. "Confectionné" est un bien grand mot, il a simplement tué un loup, arraché un pan de sa peau, déchiré deux orifices dans lesquels il a glissé une vieille ceinture et accroché le tout sur ses épaules.
Dans la besace : Gerwald n'a pas d'équipement avec lui en plus de ce qu'il porte déjà sur le dos. A quoi bon des armes lorsque l'on possède des griffes acérées?


Description psychologique
Son caractère : "Fou comme un chapelier" serait une bonne manière de décrire la caractère de Gerwald. "Une bête enragée" ferai tout autant l'affaire pour le décrire convenablement. Sans détour aucun, Gerwald est un être qui, s'il n'a pas complètement perdu la raison, n'en est pas loin pour autant. Les mutations, les tortures, les combats incessants dans l'Arène et l'isolation en ont fait un homme - si ce qualificatif peut encore s'appliquer - à la psyché fragmentée. La bête en lui prends régulièrement le dessus sur lui et ronge lentement le peu d'humanité qu'il lui reste, il est souvent pris d'accès de rage incontrôlée, il peine à se maîtriser en société - raison pour laquelle il préfère un mode de vie solitaire, loin de tout.
Ses qualités et défauts : Gerwald est quelqu'un de téméraire au point de parfois mériter l'étiquette "suicidaire", surtout lorsqu'il est poussé à bout par des ennemis ou des situations diverses et variées ; si par exemple il croise un troll il ne pourra, en dépit de tout instinct de conservation, refréner le désir d'aller lui chercher des noises. Et il se battra jusqu'à ce que l'un d'eux meure car il est tenace à un point où c’en est une plaie, tenace et obstiné comme un chien avec sa nourriture. Lorsque Gerwald à une idée ou un objectif, quel qu'il soit, il n'y a pas moyen de l'en détourner. Surtout s'il s'agit d'affronter quelqu'un ou quelque chose. Après on peux voir ça comme un avantage ou un inconvénient, c'est une question de point de vue.
Ce qui est le plus important pour lui : La survie, la chasse, les combats, rien d'autre n'a d'intérêt pour lui. Le concept de "sens de la vie" comme l'entendent les humains ne l'atteint pas, il est plus proche de son côté animal qu'autre chose, les animaux vivent pour vivre, donc lui aussi. Pas besoin de chercher plus loin.
Sa plus grande peur : Le feu. Il perds tout ses moyens face au feu, que ce soit celui d'un brasero ou d'une torche. même la vue d'une gerbe d'étincelles suffit à réveiller en lui une terreur primale et indicible.
Son objectif, son but dans la vie : Survivre. L'instinct de la bête prédomine chez Gerwald, un instinct primaire dépouillé de tout artifices : manger, boire, affronter ses ennemis, et recommencer cela le jour suivant. Ad vitam eternam (ou jusqu'à une mort prématurée).


Histoire & expérience
Son histoire : Quelque part dans le Norðrið, il y avait un bâtiment semblable à ce qui, du temps de l'Hier, aurait pu aisément passer pour une prison de haute sécurité. Une immense forteresse de béton qui ne semblait pas appartenir à l'endroit, bien que les steppes glacées soient un bon endroit pour retenir des prisonniers. Cette "prison" était en fait une arène de gladiateurs où s'affrontaient des guerriers en quête de combats et de gloire, des bêtes sauvages, des mutants et des fées, le tout pour étancher la soif de sang et de sueur d'une foule déchaînée, ou bien pour faire passer le temps à des jarls fortunés ne savant pas quoi faire de leurs richesses. La Fosse qu'on l'appelait cette arène, un lieu de violence pure et d'horreur où des combattants s'affrontaient généralement jusqu'à ce que mort s'en suive. Peu de gens participant au tournois qui y avaient lieu régulièrement en ressortait en un seul morceau.

Et dans cette arène vivait Gerwald Wargsson, une créature qui était plus une bête qu'un homme. Depuis combien de temps il était là, ça il l'avait oublié. Après des années passées dans une cellule sans fenêtre à ne sortir que pour se battre on finit vite par en perdre la notion du temps. Tout ce qu'on attendait de lui ici c'était qu'il se batte. Rien de plus. Alors la bête en lui se battait tandis que l'homme en lui attendait patiemment le jour où il pourrait être libre.

"Le prochain combat de ce soir", hurlait l'annonceur de combats sous les cris d'une foule déjà extatique après une poignée d'affrontements de gladiateurs, "opposera Sven le berserker à Gerwald dit "La Bête"! Vous les connaissez tous les deux, le guerrier à la hache et l'homme-loup, il se sont montrés de valeureux combattants lors des duels plus tôt dans la soirée, alors les voici qui s'affronteront jusqu'à la mort!"

L'arène où se déroulaient les combats de La Fosse se situait à l'extérieur dans une grande cours circulaire à l'intérieur même des hauts murs de béton entourant le bâtiment. Ce soir était une grosse nuit, il y avait un tournoi avec à la clé une grosse récompense. Gerwald se fichait de la récompense, sa seule motivation était la promesse de combats intenses et intéressants. Sous les cris de la foule Gerwald fit face à son adversaire. L'annonceur cria quelque chose qui ressemblait à "commencez" mais il n'écoutait pas, il était bien trop concentré sur son adversaire pour ça. Le dos voûté, les griffes raclant le sol bétonné, les yeux fixés sur le berserker, il tournait lentement autour de ce dernier comme un prédateur faisant comprendre à sa proie qu'il n'y avait plus d'échappatoire. Le berserker, un homme massif et plus grand que Gerwald vêtu simplement d'un pagne en peau d'ours et d'épaisses bottes de cuirs, agrippa fermement sa hache d'armes à deux mains et chargea le mutant avec un hurlement guttural. Il envoya un puissant coup latéral là où, il y a juste quelques secondes, Gerwald se trouvait mais ce-dernier avait anticipé le mouvement et s'était jeté prestement de côté pour l'éviter.

Sven ne perdit pas de temps et utilisa le manche de la hache pour repousser son assaillant qui plongeait sur lui, les griffes en avant. L'impact ne le fit pas broncher, quelque part dans ses côtes une douleur le lançait mais il n'en avait cure. le combat d'abord, le reste plus tard. Il se mit à quatre pattes et tenta d'attaquer par en-dessous mais le berserker avait vu venir un coup aussi téléphoné et pu aisément riposter. Il frappa le mutant avec le plat de sa hache dans le coin de la mâchoire et l'envoya bouler à quelques pas plus loin. Gerwald encaissa le coup avec un simple grognement et se releva sans perdre une seule seconde après avoir craché un peu de sang. Maintenant il se tenait debout, fermement appuyé sur ses jambes, le torse bombé et tous les muscles tendus. Ses veines enflées palpitèrent frénétiquement, son sang bouillait et pulsait à l'intérieur, déversant un océan d'adrénaline le long de son corps. La Bête se réveillait...

"Écrase-le!" gronda la Bête en lui. "Sang! Chair! Entrailles! Déchiquette-le!" Le loup enchaîné dans les profondeurs de la psyché de Gerwald tirait sur ses liens et tremblait d'excitation.

Le mutant hurla et plongea vers son ennemi. Il tenta d’accueillir la Bête avec un coup de taille mais ce-dernier fut trop rapide et esquiva l'assaut. Il se glissa derrière le berserker avec une célérité déconcertante, planta ses griffes profondément dans ses côtes et le fit choir lourdement. L'impact fut si violent que l'homme en lâcha son arme. Il tenta de lutter contre la créature qui appuyait tout son poids sur son propre corps mais ne parvint pas à se défaire de son emprise. Il réussi tout de même à envoyer un coup de poing dans sa mâchoire mais Gerwald le mordit au poignet, plantant ses crocs dans la chair jusqu'aux tendons. Olaf tira de toutes ses forces pour dégager sa main mais la pression qu'exerçait le mutant était trop puissante même pour un homme comme lui.

"Massacre-le! Déchire sa chair!" La Bête était intenable et brûlait d'envie de se libérer. La parcelle d'humanité en Gerwald tenta de résister à l'animal mais plus il se concentrait à la tâche et plus cela devenait ardu.

Le berserker serra les dents et mit toutes ses forces dans le coup de genou qu'il asséna à Gerwald au niveau de l'entrejambe. Le mutant hurla de douleur. L'homme récupéra la liberté de mouvement de son bras droit mais les tendons du poignets étaient sectionnés, il ne pourra plus manier sa hache et il peinera à utiliser cette main. De la main gauche il donna de violents coups de poings au visage de son assaillant dans l'optique de le faire déguerpir mais il ne bronchait qu'à peine.

C'en fut trop pour Gerwald. Le combat avait duré bien assez longtemps comme ça. Volontairement il libéra la Bête de sa prison mentale et se laissa envahir. Il sentait la Bête drainer son Pouvoir pour augmenter la puissance de ses mutations, son corps désormais était en train de brûler de l'intérieur. Tant pis, il était trop tard pour contrer ça, il ne pouvait plus que regarder la scène comme un spectateur à l'intérieur de son propre corps. La Bête enfonça une main dans une épaule du berserker et l'autre dans le visage de celui-ci et tira de toutes ces forces. La chair et les muscles de l'homme se déchirèrent sous la pression. Il hurlait de douleur mais il ne pouvait plus bouger. Des jets de sang cramoisi vinrent éclabousser la face torturée et déformée de la Bête, alors prise d'une hystérie monstrueuse, à cheval entre le rire et la terreur la plus indicible. Sans relâche Elle déchiquetait la chair et exposait les os de l'homme qui baignait déjà dans une mare de son propre sang, mort, sa tête n'étant plus retenue que par des vertèbres cervicales dénudées et s'affairait frénétiquement à réduire le cadavre en charpie.

La foule était en délire face à ce carnage innommable. Ils en avaient eus pour leur argent ce soir. Debout sur l’estrade ils scandaient une litanie incompréhensible de mots noyés sous les cris d'acclamations. Après quelques instants de pur massacre Gerwald repris contrôle de son être, renchaînant la Bête dans sa prison mentale. Il se releva et fut accueilli par un groupe de quatre hommes massifs vêtus de mailles, deux d'entre eux armés de lances, l'un armé d'un fouet et le dernier traînait une lourde chaîne.

"Beau combat," dit l'un deux, "on te ramène à ta cellule en attendant ton prochain combat. Tu ne va pas faire de vagues, pas vrai?" il approcha précautionneusement du cou de Gerwald une chaîne cloutée terminée par un lourd collier de métal.

Le mutant se recula à la vue des chaînes et fit mine de riposter, mais un violent coup de fouet le fit chanceler et tomber à genoux.

"Allons, allons, tu ne va pas nous refaire le coup de la semaine dernière," dit l'homme à la chaîne en s'affairant à fixer le collier autour du cou de Gerwald. Il faisait référence au combats de la semaine dernière quand, après le sien, le mutant n'est pas parvenu à reprendre totalement contrôle sur la Bête et, alors, il a fallu cinq personnes pour le maîtriser et le ramener à sa cellule. "Allez debout!" Les deux avec les lances se placèrent derrière Gerwald et le tenait en joue du bout de leurs armes tandis qu'il avançait, l'homme à la chaîne le traînant avec lui.

De nouveaux combattants entrèrent dans l'arène et les tortionnaires du mutant l'amenèrent à sa cellule où ils l’enchaînèrent à un mur en attendant son prochain combat. Les combats faisaient rage dans l'arène, mais un plus grand encore prenait place dans la tête de Gerwald. Enchaîné à un mur, assis dans de la paille, de la sueur et du sang, il ferma les yeux et s'en alla confronter le monstre en lui, laissant à son corps le soin de soigner ce qui pouvait l'être.

Dans une pièce sombre faite de pierre et de métal trônait un loup gigantesque aux yeux de feu écarlate. La Bête était enchaîné aux parois par de multiples chaînes couvertes de pointes et terminées par des épées plantées dans sa chair. Gerwald se tint devant elle et elle grogna et se tordit dans ses liens pour s'en dégager mais rien n'y fit, ce n'était pas encore son heure.

"Libère-moi!" Un grondement caverneux qui vint des tréfonds de la créature. "Libère-moi et je te libérerais. Ne veux-tu donc pas sortir de ce lieu maudit?"

"Silence," dit Gerwald, "je ne vais pas te libérer. Je n'ai pas besoin de toi."

"C'est là que tu te trompe, petit homme, sans moi tu n'es rien. Rien d'autre qu'une créature faible et fragile. Une proie, rien de plus. Comment compte-tu te défendre sans moi? Où sont tes crocs, tes griffes, où est ta force sans moi?" La Bête cracha un rire gras, plus effrayant que moqueur.

"Avec toi je suis un monstre. Sans toi je serais un homme. Tu es un fardeau. Tu ne fais pas de sens."

"Ah! Humain... Tu n'es qu'un animal comme les autres, une carcasse attendant d'être dévorée par plus fort que toi. Mais tu t'encombre l'esprit avec des vacuités comme l'identité ou le sens, alors que tout ne se résume qu'à la survie. Manger ou être manger. C'est tout."

"Il n'y a pas moyen de discuter avec toi. Qu'est-ce que je croyais, tu n'es qu'une bête après tout. Et en temps que telle, ta place est ici, dans cette prison mentale, et tu n'en sortira jamais."

La Bête tenta de se jeter sur Gerwald mais fut entravée dans ses mouvements par les chaînes qui s'enfoncèrent alors plus profondément dans sa chair. Elle hurla de douleur et de rage mais seul un râle lointain parvint aux oreilles de l'homme.

"Debout mutant, c'est ton tour!" beugla l'homme à la chaîne qui l'avait amené ici plus tôt.

Gerwald fut tirer de ses pensées par la voix du nouveau venu, se releva et suivi ce-dernier vers l'arène. Une voix inhumaine riait à pleins poumons à l'arrière de son crâne mais il n'y prêta pas attention, il se tournait entièrement vers le prochain combat, probablement le dernier de la soirée. Le gardien le poussa dans l'arène et referma la grille derrière lui. "Bon courage!" dit-il avec un sourire sardonique.

"Et le dernier combat de ce tournoi", hurlait l'annonceur par dessus les cris de la foule, "opposera les deux champions de la soirée, j'ai nommé Gerwald dit "La Bête" et Python l'homme-serpent!"

De la grille de l'autre côté de l'arène s'avança rapidement un homme bien plus grand que la moyenne. Chauve, la peau couvertes d'écailles verdâtres, des yeux jaunes flamboyants et vêtu d'un pagne en peau grossier et de courtes bottes, en peau elles-aussi. Il était armé de deux épées courtes, couvertes de sang séché.

"Tout deux sont sortis victorieux de tout leurs affrontements ce soir, maintenant observons-les se battre jusqu'à ce que mort s'en suive! Qui du loup ou du serpent vaincra? Nous allons vite le savoir. Que le combat commence!"

Python fit un signe de provocation et agita ses épées avec dextérité dans des mouvements compliqués, à la fois pour pavaner devant la foule que pour titiller son adversaire. Gerwald banda tous ses muscles et se prépara à charger. Son adversaire semblait agile et rapide autant que fort, il faudrait donc prendre l'avantage au plus vite pour ne pas se faire dominer pendant ce combat. Et puis s'il pouvait en finir vite ça l'arrangerait, la Bête était bien trop excitée pour être maîtrisée plus longtemps. Python était de dos, il faisait des signes à la foule, comme si le combat ne l'intéressait pas plus que cela. Là était une opportunité d'attaque! Sans perdre un instant de plus, Gerwald fonça tête baissée vers son opposant, griffes en avant.

Sans n'avoir le temps de voir le coup venir Gerwald fut stoppé net dans sa course par un violent coup de pied au thorax qui le fit reculer de plusieurs pas pour reprendre son souffle. L'homme-serpent avait réagi avec une célérité que même les sens lupins du mutant n'avait pu anticipé. Juste pour la provocation, Python jeta ses épées au sol, s'approcha très vite de Gerwald et lui asséna un puissant coup de poing en travers de la mâchoire. Coup qui mit le mutant au sol. Python reprit ses épées et continua à haranguer la foule extatique.

"Je l'aime bien lui", murmura la Bête, "qu'est-ce que t'attends pour te battre? T'as besoin d'aide?"

"Ta gueule," cracha Gerwald en se relevant. Il appuya tout son poids sur ses jambes et plongea rapidement vers son adversaire. Ce-dernier para l'assaut, ses lames s'enfonçant dans les bras de l'homme-loup qui jetait son poids sur lui. Gerwald fit une balayette à son adversaire, ce qui brisa sa garde et son appui suffisamment pour lui permettre de lui planter ses griffes dans le torse écailleux et le projeter au sol. Se tenant à genoux au dessus de son adversaire allongé sur le dos, le loup entreprit de lui lacérer la chair mais ses griffes peinait à trancher la couche écailleuse. Les blessures infligées n'étaient que de petites coupures superficielles.

Python sourit et révéla une bouche énorme remplie de petites dents acérées et de crochets de serpents. Prestement il allongea son cou et mordit Gerwald au cou. Celui-ci sentit du venin se déverser dans ses veines, lui brûlant la chair en passant. Il se releva d'un bon et le serpent relâcha son emprise. Dans sa prison mentale la Bête était parvenue à ronger certaines de ses chaînes et se tordait pour se libérer de celles qui restaient. Gerwald sentait son corps s'engourdir autour de la morsure et ses forces l’abandonner. D'ici quelques secondes il se retrouverait au sol et finirait par en mourir s'il ne trouvait pas une échappatoire. Pas le choix, se disait-il, il faut puiser dans le Pouvoir de la Bête... Tentant de garder le monstre autant enchaîné que possible il draina une fraction de sa force, juste assez pour surmonter le venin et surpasser l'autre au niveau de la vitesse. Ses veines palpitèrent à se faire exploser pour expulser le venin qui coulait lentement de la plaie le long du torse de Gerwald. Les mutations gagnèrent un peu de terrain sur son organisme et modifièrent quelque peu son apparence pour lui donner davantage l'allure d'un loup.

De son côté Python avait observé la transformation et avait décidé de faire de même pour jouer à armes égales. Sa taille avait presque doublée, ses membres s'étaient allongés, ses doigts s'étaient changés en immenses griffes, il y avait davantage d’écailles sur sa peau et son visage n'avait plus rien d'humain mais tout un gigantesque serpent. Le gladiateur se transformait en méga. Gerwald voulait fuir mais la Bête voulait continuer à se battre. Le méga plongea vers le mutant, lui planta ses griffes dans les côtes et le souleva pour l'approcher de sa gueule béante, un abysse pestilentiel tapissé de dents acérées. Et il commença à serrer dans l'optique de briser le loup en deux. La bête en lui hurla de rage et de douleur, elle tira de toutes ses forces sur les chaînes et les brisa. Maintenant elle était libre. Gerwald, sentant les bras glacés de la mort l'enlacer, laissa faire et s'enchaîna lui-même à la place de la Bête. Il n'y avait rien à perdre après tout.

La Bête se contorsionna entre les griffes du méga afin de se permettre de se mouvoir et de s'extirper de cette étreinte mortelle. Elle parvint à planter ses propres griffes dans le dos d'une des mains monstrueuses et à se caler les pattes autour du poignet. Ensuite, prenant autant de doigts-griffes qu'elle pouvait, elle tira jusqu'à les arracher. Le méga siffla de douleur et jeta le loup au sol. Le méga se secoua un peu la main à laquelle il ne restait plus que deux doigts, mais une fois le choc initial passé il n'y prêta plus attention, les plaies commençaient déjà à cautériser d'elles-même. La Bête se releva par à-coups, l'étreinte lui avait brisé quelques côtes et profondément entaillé la chair sur le flanc. Mais elle aussi n'en avait cure de la douleur, l'adrénaline qui coulait comme un acide dans ses veines lui fit vite oublier tout ça et la rage mêlée de l'excitation du combat fut assez pour lui donner envie de continuer à se battre.

Comme un fauve se jetant sur sa proie la Bête sauta à la gorge du méga et lui mordit à la jugulaire. Ses crocs, plus gros qu'avant, perçait difficilement l'armure d'écailles du monstre mais elle resserra son emprise jusqu'à ce que le goût du sang lui annonça que ses efforts commencèrent à payer. Le méga attrapa son assaillant par la peau du coup et le projeta violemment dans les tribunes du public où il alla s'écraser au milieu de gens qui fuyait frénétiquement dans toutes les directions. De partout surgirent divers gardes et guerriers qui s'attaquèrent au méga. Ils avaient l'habitude de faire s'affronter des monstres, mais ceux-ci n'avaient pas à s'en prendre au public, qui ramènerais l'argent sinon?

Tandis que la Bête, sonnée pour quelques instants, reprenait ses esprits, le méga tourna son attention aux gardes qui l'attaquèrent avec des lances et des hallebardes. Il se recroquevilla sur lui-même et sembla augmenter de volume à nouveaux, ses membres s'allongèrent encore et le peu d'aspects humains restant furent remplacer par des aspects plus ophidien. Avec de grands gestes il balaya ses assaillants, en pris quelques-uns dans sa main et les projeta hors des murs d'enceinte de l'arène.

Sautant sur l'occasion, la Bête courut dans la mêlée et escalada le dos du monstre. Une fois au niveau de ses épaules elle y planta les griffes de ses pattes pour s'assurer un appui solide et s'entreprit à lacérer l'arrière de la tête du méga. Le monstre se secoua pour dégager la Bête mais elle était trop solidement accrochée pour la faire tomber aussi aisément. Il courut jusqu'aux murs d'enceinte et se projeta, le dos en avant, contre l'un d'eux. La Bête vu le coup venir et se déplaça avant de se faire écraser, se griffant un passage jusqu'au torse du méga qui fit s'écraser le mur et y jetant tout son poids. Le monstre sur le dos, la Bête déchira la chair de son abdomen, un endroit où l'armure d'écailles était plus fine que partout ailleurs. Le méga se tordit de douleur et projeta ses bras pour tenter de se débarrasser du mutant, mais très vite d'autres guerriers arrivèrent avec des chaînes et des piques et entreprirent de fixer la créature au sol. Ils enroulèrent des chaînes autour de ses bras et jambes, chaînes qu'ils fixèrent au sol avec de lourds épieux pour entraver le moindre mouvement.

Pendant ce temps, la Bête s'était frayée un chemin dans le ventre du monstre et pataugeait maintenant dans ses entrailles qui commençaient à glisser lentement sur le sol. Le méga hurlait de douleur, il hurlait à en faire exploser les tympans de tout ceux à proximité. La Bête était dans un état d'extase comme elle l'a rarement atteint auparavant. Le sang, la chair, les entrailles, les os brisés, il n'en fallait pas plus pour son bonheur. Avec un rire inhumain elle se glissa sous la cage thoracique démesurée du monstre et se griffa un passage jusqu'à son cœur. Elle brisa plusieurs côtes pour dégager la voie et, une fois le cœur palpitant en vue, elle l'agrippa fermement et l’arracha d'un coup sec sous les râles d'agonie du monstre. Elle y mordit à pleines dents et commença à le dévorer sur le place, le sang bouillonnant lui cascadant de partout. Gerwald était parti, il ne restait que la Bête désormais.

Mais elle fut tiré de son festin par des gardes qui, voyant que le premier monstre était mort, ils pouvaient se concentrer sur le second et pointaient leurs armes sur lui. La Bête ne perdit pas une seconde et se jeta sur eux et envoya des coups de griffes dans tous les sens pour anéantir tous ceux qui se dressaient devant elle. Mais il étaient trop nombreux et ses forces commençaient à lui faire défaut. Il fallait fuir. Alors, esquivant plusieurs coup de haches et de piques, elle courut en direction de la forêt. Là-bas elle pourrait aisément les semer. Et puis elle était plus rapide qu'eux, ils ne parviendraient pas à la suivre très longtemps. Alors elle courut. Elle courut sans regarder derrière elle ni même sans réellement regarder où elle se dirigeait. Elle courait tout simplement, jusqu'à ce que la fatigue et la douleur la firent s'évanouir.

Au matin, Gerwald se réveilla dans une grotte, blessé et épuisé comme jamais. La Bête dormait tranquillement dans sa prison mentale, enchaînée à nouveaux. Elle s'était bien amusée hier soir mais maintenant elle avait besoin de se reposer. Gerwald, quand à lui, en payait physiquement et psychiquement les contre-coups. Sa vision était trouble, il se déplaçait avec difficulté, tout son corps semblait brûler de l'intérieur et la faim le tiraillait au point de lui faire tourner de l’œil. Il n'avait aucune idée d'où il pouvait bien être, ni même de ce qu'il devait faire à partir de maintenant, mais une chose était sûre : il fallait d'abord se nourrir. Il sortit de la grotte et marcha dans les bois qui lui faisait face dans l'espoir de trouver quelque chose à manger. Tant pis pour l'arène, il était libre maintenant.

Ses compétences et savoirs : L'instinct animal de Gerwald en fait un excellent chasseur et pisteur, en effet, il a un odorat et une ouïe surdeveloppée par rapport à un homme lambda. Il a aussi une grande endurance physique et un facteur régénérateur hors du commun dû aux mutations. Mais bien sûr, puiser dans le Pouvoir a un coût, sur la santé physique cela va de soi, mais surtout sur la santé mentale à long terme, et Gerwald n'est pas un exemple d'équilibre spirituel (il a déjà beaucoup abusé de son Pouvoir par le passé et ce genre de chose laisse des traces indélébiles).



Hey you !
Votre prénom / pseudo : Coffee. Ouais, j'envahie le forum avec mon escouade de rerolls, faites pas gaffe Smile J'ai pleins de projets pour tout ce petit monde. Mais promis j'arrête après celui-là.
Votre âge : 20 balais (c'est pratique pour faire le ménage)
Comment avez-vous trouvé le forum ? Trouvé... Je crois plutôt que c'est lui qui m'a trouvé ^^
Vos disponibilités :  tout le temps/7
Des remarques, idées pour améliorer le forum ? M'envoyer deux semi-remorques (est-ce que ça fait une remorque entière à ce moment-là? vraie question) de café, je commence à en manquer.
Quelque chose à ajouter ? Un nouveau paria à mon roster ("here, they come to snuff the rooster" - silence Alice in Chains, j'ai dit roster pas rooster, c'est pas le moment pour les références musicales là)



Dernière édition par Gerwald Wargsson le Dim 19 Fév - 6:07, édité 7 fois
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Kiersten Konadottir
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MessageSujet: Re: Présentation de Gerwald [terminé]   Présentation de Gerwald [terminé] EmptyDim 12 Fév - 22:21

Nooooooon j'ai plus le record de personnages sur le fow ! Enfer et damnatiiiiiion ! Je vais devoir en refaire ! *objectif: innonder la Skania de persos pas doués et enragés* JE VAIS TOUT DOMINEEEER !
Et sinon, le dessin est cool et le perso a l'air sympa ! Wink
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Gerwald Wargsson
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MessageSujet: Re: Présentation de Gerwald [terminé]   Présentation de Gerwald [terminé] EmptyDim 12 Fév - 22:27

Par Hastur, de la concurrence! Concours de persos ma chère Rouge? Bien, challenge accepted! *insérer rire du machiavélisme le plus total*

Kiersten Konadottir a écrit:
le perso a l'air sympa !
"Sympa", peut-être pas jusque là quand même, c'est un gros déconneur qui roule un peu sur tout ce qui lui passe sous les griffes ^^
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Niklas Goðbarn Nominoeson
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MessageSujet: Re: Présentation de Gerwald [terminé]   Présentation de Gerwald [terminé] EmptyDim 12 Fév - 22:38

On dirait Mahyar en monde maléfique le dessin... *sors*

Sinon le perso est intéressant Smile
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MessageSujet: Re: Présentation de Gerwald [terminé]   Présentation de Gerwald [terminé] EmptyDim 12 Fév - 22:47

Ouais, après encrage je me suis dit la même chose donc j'ai mis plus de cicatrices que prévus en espérant que ça passe mais en fait non. Par conséquent, j'assume que Gerwald soit Mahyar devenu fou après avoir passer trop de temps avec Bob Lennon, les Greniers et Krayhn, puis il a fui vers le nord ^^
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MessageSujet: Re: Présentation de Gerwald [terminé]   Présentation de Gerwald [terminé] EmptyMar 14 Fév - 20:39

Oky c'est tout bon ! Smile (c'est dégueulasse mais tout bon XD)

Je te met ta couleur de renégat et valide ta prez Wink
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MessageSujet: Re: Présentation de Gerwald [terminé]   Présentation de Gerwald [terminé] EmptyMar 14 Fév - 21:37

Oui! Du sang et des âmes pour Arioch!

J'ai hâte de semer le chaos ^^
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MessageSujet: Re: Présentation de Gerwald [terminé]   Présentation de Gerwald [terminé] EmptyMar 14 Fév - 21:50

DU SANG ET DES ÂMES POUR MON SEIGNEUR ARIOCH !!!!

Oups, un réflexe Very Happy
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MessageSujet: Re: Présentation de Gerwald [terminé]   Présentation de Gerwald [terminé] Empty

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